Bien-être au travail : les facteurs clés

Jeune-femme-zen-au-bureau

Vous cherchez des stratégies pour améliorer le bien-être de vos employés ? Dans un monde en constante évolution, prendre soin du bien-être des employés est devenu une priorité absolue. En effet, d’après l’étude Ifop x Diot-Siaci, le taux moyen de turnover en France était de 14,95% en 2023.

Favoriser le bien-être des salariés au travail est essentiel pour les entreprises qui cherchent à conserver les talents. Une bonne santé et un bien-être élevé sont des facteurs d’engagement des salariés et de performance de la société. Améliorer le bien-être de vos employés, c’est attirer les meilleurs profils et augmenter la productivité de votre entreprise.

 

Qu’est-ce que le bien-être au travail?

Nous passons en moyenne 100 000 heures au travail dans notre vie. Travailler dans un environnement sain devient alors essentiel pour rester heureux et motivé. Nous savons qu’un employé heureux est un employé engagé et productif. Il ne faut donc pas sous-estimer l’importance d’un environnement de travail sain, qu’il s’agisse d’augmenter la fidélisation du personnel ou les bénéfices de l’entreprise.

Définition et avantages

Le bien-être au travail est un concept multidimensionnel qui englobe plusieurs facteurs: satisfaction professionnelle, équilibre entre vie professionnelle et vie privée, charge de travail, relations entre collègues et managers, alignement des valeurs de l’entreprise avec les actions mises en oeuvre… Ces critères peuvent varier d’un salarié et d’une entreprise à l’autre, et peuvent être fonction de la perception et de la culture de chacun.

Selon l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), le bien-être au travail est défini par des notions de santé physique et mentale. Le salarié éprouve un sentiment général de satisfaction et d’épanouissement dans et par le travail. Le bien-être découle d’une perception personnelle et collective des situations et des contraintes professionnelles. Cette perception a des conséquences physiques, psychologiques et émotionnelles qui se traduisent par un certain niveau d’efficacité.

L’impact du bien-être sur les salariés :

  • Amélioration de la santé mentale: réduction du stress, de l’anxiété et de la dépression.
  • Amélioration de la santé physique: réduction des risques de maladies cardio-vasculaires, musculo-squelettiques et autres.
  • Augmentation de la motivation et de la productivité: les salariés heureux et engagés sont plus performants.
  • Amélioration de la créativité et de l’innovation: un environnement de travail favorable stimule la pensée créative.
  • Renforcement de la collaboration et du travail d’équipe: des relations saines entre collègues favorisent la coopération.
  • Réduction de l’absentéisme et du turn over: les salariés satisfaits de leur travail sont plus susceptibles de rester dans l’entreprise.
  • Amélioration de l’image de marque de l’entreprise: une entreprise qui se soucie du bien-être de ses salariés attire et retient les meilleurs talents.

Négliger le bien-être de ses salariés peut avoir des conséquences très négatives telles que l’épuisement professionnel (burn out, bore out), turn over, mauvaise ambiance de travail, baisse de productivité.

Le coût moyen annuel du mal-être au travail par salarié et par an est évalué à 14 310 euros*.

 

Les facteurs clés d’un environnement de travail sain et épanouissant

 

Les facteurs organisationnels

  • Conditions de travail: horaires flexibles, télétravail, prise en compte des obligations personnelles, etc.
  • Vision et mission claires et partagées: l’entreprise a une vision claire de son avenir et de ses valeurs, et les communique efficacement à tous les employés.
  • Sécurité au travail: prévention, réduction des risques, formations, etc.
  • Reconnaissance et valorisation du travail: fournir régulièrement des retours constructifs et reconnaitre concrètement le potentiel des employés.
  • Management bienveillant et communication ouverte et transparente: politiques efficaces de gestion du personnel, formation des responsables hiérarchiques, gestion bienveillante des absences.
  • Processus décisionnels inclusifs: impliquer les salariés dans la prise de décision qui les concerne.
  • Opportunités d’évolution et de développement professionnel: offrir des possibilités de formation, de mentorat et d’avancement au sein de l’organisation.
  • Équilibre vie professionnelle/vie privée: encourager les employés à ne pas se surmener et proposer des formules de travail souples (télétravail et horaires de travail flexibles).

 

Les facteurs psychosociaux

  • Lutte contre le stress et les risques psychosociaux: offre de séances de relaxation, méditation, sophrologie, gestion du stress, etc., implanter de la végétation sur le lieu de travail, donner des consignes claires et réalisables, donner des délais de réalisation de tâches raisonnables.
  • Sentiment d’appartenance à une équipe et à l’entreprise: organisation de team building, de déjeuner en extérieur, onboarding, etc.
  • Sens et utilité du travail: donner le sentiment aux employés que leur travail est important et utile à la société.
  • Bonne ambiance de travail: environnement de travail positif et stimulant.
  • Culture d’entreprise positive et inclusive: respect des valeurs individuelles et de la diversité, mise en place d’une prévention sur le harcèlement moral et sexuel, attention portée à l’intégration de tous les individus. 

 

Les facteurs physiques

  • Ergonomie du poste de travail et environnement agréable: mobilier ergonomique adapté aux besoins des salariés, niveau de bruit acceptable.
  • Lumière naturelle et qualité de l’air: gestion de la température, de la qualité de l’air et de l’éclairage.
  • Accès à des espaces de détente et de convivialité: mise à disposition de machines à café, petite restauration, espace de repos qui favorise la communication, etc.
  • Encouragement à l’activité physique et à une alimentation saine: mise à disposition d’un local de sport ou partenariat avec des structures sportives, offre de bilans nutritifs, intervenants sportifs/santé/nutrition, etc.
  • Mise en place d’actions santé au travail.

Ce dernier point est désormais un “must have” comme le souligne la dernière enquête Ipsos x Predilife où les actions santé se positionnent comme le 3e critère de choix et le 2e critère de rétention selon les salariés interrogés. Certaines entreprises ont d’ores et déjà proposé des bilans prédictifs des maladies redoutées et des bilans nutrition à leurs salariés. Ces actions rencontrent un vif succès comme en témoigne le taux de recommandation de 92%** et la note de satisfaction de 4,7/5**. La prise en charge directe de la santé des salariés par l’entreprise renforce le sentiment d’appartenance, le bien-être et donc leur engagement sur le long terme. 

De plus, grâce aux bilans prédictifs, vous augmentez indirectement la performance de votre entreprise en réduisant l’absentéisme longue durée provoqué par les maladies graves. Des salariés en bonne santé, c’est une entreprise en bonne santé!

Pour que le bien-être au travail soit au rendez-vous, il est essentiel d’embarquer l’ensemble des  acteurs de l’entreprise: membres de la direction, managers et salariés ont tous un rôle à jouer dans l’épanouissement de l’ensemble des individus.

Afin de pérenniser votre intention de créer du bien-être au travail, vous pouvez souscrire à la démarche d’amélioration continue du bien-être au travail de l’ANACT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail). Vous pouvez également proposer régulièrement des questionnaires anonymes à vos salariés pour connaître leurs besoins, leurs attentes et leurs difficultés.

 

Le bien-être au travail est une approche multidimensionnelle qui nécessite d’être totalement adaptée à votre entreprise. À vous de trouver la bonne combinaison pour en tirer les meilleurs bénéfices!

 

*Mozart Consulting et Groupe APICIL – Édition 2020 – IBET© (Indice de Bien-Être au Travail)
**Etude de satisfaction 2022-2023 des salariés ayant bénéficiés d’un bilan Predilife