Tout savoir sur la prévention des maladies graves chez les femmes

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Les principales maladies graves qui touchent les femmes

Selon l’Institut national du cancer, 67 800 femmes sont décédées des suites d’un cancer en France en 20181. Le cancer du sein est le cancer le plus meurtrier chez la femme avec 12 146 décès sur cette même année. Suivi des décès pour cancer du poumon (10 356), puis colorectal (7 908). En 2023, 187 526 femmes ont déclaré un cancer en France métropolitaine.

Mais le cancer n’est pas la première cause de mortalité chez les femmes. Selon la fédération française de cardiologie, 75 000 femmes meurent chaque année en France d’une maladie cardiovasculaire2. Aujourd’hui, un infarctus sur quatre chez la femme survient avant 65 ans, contre un sur six il y a 20 ans.

Chaque jour en France, 204 femmes meurent d’une maladie cardiovasculaire contre 35 d’un cancer du sein.

Des chiffres alarmants au regard desquels il est urgent d’agir et de prévenir ces maladies en amont des répercussions dramatiques qu’elles peuvent avoir.

État des lieux de la prévention en France : information, dépistage et médecine prédictive

Le dépistage organisé pour le cancer du sein

Le programme national de dépistage organisé a été conçu dans le but de détecter les anomalies avant l’apparition des symptômes du cancer du sein. Il s’adresse aux femmes âgées de 50 à 74 ans. À partir de 50 ans, chaque femme reçoit un courrier tous les deux ans l’invitant à prendre rendez-vous avec un radiologue agréé. Le dépistage est pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie, sans avance de frais.

Le dépistage = une mammographie + un examen clinique des seins + une échographie si nécessaire.

Lorsqu’il est détecté à un stade précoce, le cancer du sein se soigne bien dans plus de 90 % des cas3. Si une anomalie est détectée, le radiologue réalise immédiatement un bilan diagnostique pour raccourcir au maximum le délai de prise en charge.

Malgré son efficacité (baisse de la mortalité liée au cancer du sein de 15 à 21 %4), seule une femme sur deux concernée par le programme y participe5

Suivi gynécologique annuel

A partir de 25 ans, il est recommandé d’effectuer une consultation de suivi gynécologique par an6.

Durant cette consultation, le médecin effectue un frottis et une palpation des seins. Le frottis sert à détecter certaines anomalies (papillomavirus humain, cancer du col de l’utérus, maladies sexuellement transmissibles) et la palpation a pour objectif de vérifier l’absence de grosseur.

Durant le rendez-vous de suivi gynécologique annuel, il est possible d’aborder différents sujets : contraception, maladies sexuellement transmissibles (MST), sexualité, grossesse, endométriose, violences intrafamiliales, violences faites aux femmes, etc.

Ce suivi peut être assuré par un.e médecin généraliste, un.e gynécologue ou une sage-femme.

Bon à savoir : Le suivi gynécologique annuel ne s’arrête pas avec l’arrivée de la ménopause. C’est à partir de 50 ans que les risques de problèmes de santé augmentent, notamment les risques de cancer du col de l’utérus et de cancer du sein7.

Journées de sensibilisation sur les différentes maladies

Tout au long de l’année, les journées de sensibilisation sont nombreuses.

En mai, par exemple, c’est le mois de la prévention des cancers de la peau et du mélanome, mais aussi la Journée de prévention des AVC (14 mai), la Journée mondiale d’action pour la santé des femmes (28 mai) ou encore la Journée mondiale de lutte contre le Tabac (31 mai).

Du 2 au 9 juin 2024 et du 11 au 18 septembre 2024, vous pourrez en apprendre plus sur une maladie de plus en plus répandue lors des deux semaines de prévention du diabète.

Le 29 septembre, c’est la Journée mondiale du cœur, destinée à mieux informer sur les facteurs de risque cardiovasculaires.

Cette année, Octobre Rose fête ses 30 ans. Le mois de sensibilisation à la prévention du cancer du sein est depuis trois décennies déjà, porteur d’espoir. Grâce à la sensibilisation et à la transmission d’informations, de nombreux cancers du sein ont pu être diagnostiqués à temps et traités de façon optimale.

En novembre, c’est le Mois Sans Tabac…

Vous pouvez consulter le Calendrier des Journées Mondiales de la Santé sur le site de la Fédération des Malades et Handicapés.

Comment les entreprises peuvent-elles prendre part à cette prévention des maladies graves chez les femmes ?

Au-delà des mesures mises en place par l’Etat et les associations, les entreprises peuvent aussi contribuer à la lutte contre ces maladies redoutées en menant des actions spécifiques.

Voici quelques exemples concrets de mesures que les entreprises peuvent prendre pour participer à la prévention de la santé de leurs salariées :

Cancer du sein :

  • Organiser des campagnes de sensibilisation au dépistage du cancer du sein.
  • Proposer des bilans prédictifs du cancer du sein afin que chaque salariée puisse connaitre son risque de survenance de la maladie pour mettre en place une prévention personnalisée adaptée à son profil de risque.
  • Financer ou subventionner le dépistage du cancer du sein.
  • Mettre à disposition des salariées des informations sur le cancer du sein et sa prévention.

Cancer du col de l’utérus :

  • Organiser des campagnes de sensibilisation au vaccin contre le HPV et au frottis Pap.
  • Proposer des vaccinations contre le HPV sur site ou en partenariat avec un organisme de santé.
  • Financer ou subventionner le vaccin contre le HPV et le frottis Pap.
  • Mettre à disposition des salariées des informations sur le cancer du col de l’utérus et sa prévention.

Maladies cardiaques :

  • Organiser des actions de sensibilisation aux facteurs de risque des maladies cardiaques et aux moyens de les réduire.
  • Proposer des bilans de santé cardio-vasculaire sur site ou en partenariat avec un organisme de santé.
  • Mettre en place des ateliers sur la nutrition, l’activité physique et la gestion du stress.
  • Favoriser la pratique d’une activité physique régulière par les salariées, par exemple en mettant à disposition des salles de sport ou en organisant des événements sportifs.
  • Proposer des conseils individualisés aux salariées présentant des facteurs de risque de maladies cardiaques.

Accident vasculaire cérébral :

  • Mettre en place des actions de sensibilisation aux facteurs de risque de l’accident vasculaire cérébral et aux moyens de les réduire.
  • Organiser des dépistages de l’hypertension artérielle et du cholestérol sur site ou en partenariat avec un organisme de santé.
  • Mettre en place des ateliers sur la nutrition, l’activité physique et la gestion du stress.
  • Favoriser la pratique d’une activité physique régulière par les salariées, par exemple en mettant à disposition des salles de sport ou en organisant des événements sportifs.
  • Proposer des conseils individualisés aux salariées présentant des facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral.

L’implication des entreprises dans la prévention de la santé de leurs salariés est un enjeu majeur de santé publique et de performance économique. En effet, une main-d’œuvre en bonne santé est plus productive, moins absente et plus motivée. De plus, une politique de prévention santé bien menée peut améliorer l’image de l’entreprise et attirer de nouveaux talents.

Les bilans de prévention personnalisés de Predilife

Depuis quelques années, les bilans de santé/dépistage en entreprises sont en vogue. Cette initiative répond à une attente forte des collaborateurs qui sont 78% à considérer l’entreprise comme légitime pour investir dans la prévention santé des salariés et 75% à vouloir que leur entreprise leur propose des bilans de santé/dépistage pour prévenir les risques de maladies redoutées8.

Predilife, société pionnière de la médecine prédictive en France, accompagne les entreprises dans leur politique de santé et de bien-être au travail en leur proposant la mise en place de bilans de prévention à destination de leurs salariés. Predilife commercialise des bilans prédictifs des maladies cardiovasculaires et des principaux cancers (sein/prostate, poumon, colorectal, mélanome), ainsi qu’un bilan nutrition. Une offre de prévention simple et rapide à mettre en oeuvre, accessible partout en France.

À l’occasion d’Octobre Rose, engagez votre entreprise dans la lutte contre le cancer du sein en mettant en place une campagne de prévention pour sensibiliser vos collaborateurs au cancer du sein, notamment par le biais d’une conférence animée par l’un des médecins Predilife et des outils de communications dédiés mis à disposition. Le point fort de cette campagne, c’est le bilan prédictif du cancer du sein qui permet à chaque salarié de déterminer son profil de risque pour bénéficier d’un suivi personnalisé. Il participe à renforcer votre marque employeur et contribue à réduire les arrêts maladie longue durée.

1 https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/cancers/cancer-du-sein
2 https://www.fondation-recherche-cardio-vasculaire.org/coeur-de-femmes/coeur-de-femmes/les-chiffres-cles/
3 https://www.has-sante.fr/jcms/c_1741602/fr/cancer-du-sein-quel-depistage-selon-vos-facteurs-de-risque-questions-/-reponses
4 https://www.grand-est.ars.sante.fr/depistage-organise-du-cancer-du-sein-peut-faire-mieux
5 https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2023/moins-d-une-femme-sur-deux-ont-fait-une-mammographie-de-depistage-organise-du-cancer-du-sein-en-2021-2022
6 https://www.bretagne.ars.sante.fr/le-suivi-gynecologique-et-de-prevention
7 https://www.april.fr/complementaire-sante/guide/suivi-gynecologique-apres-50-ans
8 Etude Ipsos x Predilife 2024